Comment devenir un bon « trader »? 3 erreurs à ne pas faire

Comment devenir un bon « trader »? 3 erreurs à ne pas faire

Tout d’abord, devenir un bon « trader » nécessite beaucoup de patience et de persévérance. En effet, l’art du « trading » ne s’apprend pas du jour au lendemain. Le populaire entrepreneur Anthony « Tony » Robbins disait : « Nous surestimons ce que nous pouvons accomplir en une année. Mais nous sous-estimons ce que nous pouvons réaliser, changer, concrétiser en 10 ans, 20 ans. » Cette mentalité s’applique également à la négociation active.

Ainsi, la première erreur à ne pas faire est de vouloir aller trop vite. Celle-ci se réalise lorsqu’on prend la décision de ne pas se pratiquer à l’aide d’un simulateur. Aujourd’hui, la majorité des plateformes d’accès direct, telles que Interactive Brokers[1] ou Thinkorswim[2], de même que certains sites internet comme Investopedia[3], Barchart[4] ou Investing.com[5], permettent à leurs utilisateurs de se créer un portefeuille fictif et de négocier différents produits financiers, allant de l’action, aux options, en passant par les contrats à terme. De cette façon, votre apprentissage vous sera beaucoup moins coûteux et vous permettra d’attaquer le marché avec de l’expérience.

Ensuite, une autre erreur à ne pas faire pour devenir un bon « trader » est de penser que le « trading » est facile et qu’il est possible de se lancer sans de bonnes connaissances. Grâce à l’avènement des plateformes d’accès direct et du courtage en ligne, devenir un négociant actif est devenu de plus en plus facile. Ainsi, monnayant seulement quelques dollars par transactions, un néophyte peut se lancer en bourse par lui-même avec quelques connaissances de base et investir ses précieux dollars. Ainsi, cette facilité d’accessibilité encourage l’individu sans expériences et connaissance à s’improviser « trader ». Bien souvent, malheureusement, cela créer une mauvaise image de l’investissement boursier, car ces supposés négociants actifs perdent davantage qu’ils gagnent. De ce fait, puisque ce ne sont pas la majorité des investisseurs boursiers qui possèdent un baccalauréat en finance, une formation de base est de mise. Plusieurs notions, telles que la gestion de risque, la sélection de bons titres et la gestion de profit et de perte sont des notions complexes qui nécessitent une maîtrise complète pour devenir un investisseur profitable. De plus, l’éducation, bien que possiblement considéré comme dispendieuse vous permettra également de devenir profitable plus rapidement. En bref, particulièrement dans les marchés volatils où nous vivons, des connaissances de qualité sont une nécessité pour affronter les nombreux soubresauts de la Bourse.

Finalement, une autre erreur à ne pas faire est être trop confiant. Parfois, avec le temps et l’expérience, nous sommes tentés de « tourner les coins ronds » et de ne pas respecter notre plan de match à la lettre. En effet, plusieurs « traders » d’expérience se font avoir en pensant ne plus avoir besoin d’être aussi assidue qu’au départ. Cette façon de penser vous ramènera assez rapidement sur terre et sera couronnée de perte. De plus, la remise en question est un élément fondamental lorsque l’on est « trader ». Comme j’aime dire : « la Bourse est le plus grand vecteur d’humilité », puisque c’est lorsque l’on se croit invincible que nous commençons à occasionner des pertes. En effet, cela est vrai, particulièrement dans une structure de marché incertaine comme celle que nous vivons actuellement. Si, en tant que négociants actifs, nous ne remettons jamais en question notre stratégie dans le but de l’optimiser, un jour, elle ne sera plus adaptée à la structure de marché.

Sources:

[1] https://www.interactivebrokers.com/fr/home.php

[2] https://www.thinkorswim.com/t/index.html

[3] https://www.investopedia.com/

[4] https://www.barchart.com/

[5] https://www.investing.com/

Par Nicolas Gauthier, B.A.A. profil Finance et contributeur chez DayTrader Canada